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Tasse jardin du désir (couvercle & filtre intégré)
Dans les jardins du XVIIIe siècle, tout soupir trouve écho sous les charmilles, et chaque frisson nait à l’ombre complice d’un bosquet feutré. Le gravier craque sous les pas des marquises, éventail à demi clos, corset palpitant, tandis que les soupirs galants s’échangent à voix basse, entre murmures et caresses volées.
Ces lieux n’étaient pas que des parcs : ils étaient théâtre des désirs, alcôves en plein air où l’Amour, travesti en page mutin, ourdissait ses intrigues. Sous les frondaisons, les corps s’effleuraient, les regards s’embrasaient, et l’on goûtait, sur des lèvres rieuses, le nectar d’un plaisir sans remords.
Tout dans ces jardins chantait l’hymne des sens : la fontaine soupirait, le vent caressait, la rose s’ouvrait en offrande. Et quand la lune, complice alanguie, se levait sur les statues libertines, les amants s’abandonnaient au bal secret des chairs, ivres de volupté comme d’un vin trop capiteux.