Tasse herbarium (vert & orange)

Depuis le XVIᵉ siècle, la création d’un herbier est un rituel entre science et poésie : on cueillait, pressait et classait les plantes séchées, partageant la fascination pour ces fragments de nature figés dans le temps. Les premiers herbiers, témoignent d’une volonté d’explorer, documenter et transmettre l’immense diversité végétale entre botanique et art.

Au-delà de la taxinomie, l’herbier est un objet chargé d’émotions : les planches exposent la beauté fragile des fleurs, leur couleur fanée conservée pour l’éternité, offrant un charme intact des années après sa composition (comme les planches commémoratives du Muséum national).

Ainsi, chaque herbier est un écrin du temps : trace d’un instant de cueillette, reflet d’un lieu, mémoire végétale entre flore, art et histoire. Longtemps conservé, il reste une relique silencieuse – évocation mélancolique d’un monde végétal capturé, et invitation à rêver des saisons passées.