Zerzura, maté fruits rouges

Dans le désert brûlant, à l’ouest du Nil entre l'Égypte et la Libye, repose Zerzura, l’oasis blanche, décrite dés le moyen-âge dans les manuscrits des premiers géographe du monde arabe.

Ce sanctuaire oublié, dit-on, bourgeonnait de palmiers, de vignes et de sources limpides, abritant leurs souverains endormis sous la protection de géants nubiens.

Une porte ornée d’un oiseau tenant une clé invitait à pénétrer ce royaume secret, où tout visiteur imprudent ne ressortirait jamais.

Les expéditions européennes du début du XXᵉ siècle, animées par des figures scientifiques, crurent avoir localisé Zerzura dans les oueds verdoyants du Gilf Kebir, au Nord du Soudan.

La découverte de vallées fertiles et de peintures rupestres offrit un espoir, hélas aucune cité perdue ne fut jamais mise au jour,

Aujourd’hui, Zerzura demeure une énigme légendaire : oasis réelle disparue, métaphore spirituelle ou simple mythe captivant.

Sa puissance tient moins à sa présence qu'à l’espoir qu’elle suscite : celui d’un coin du monde inexploré et paisible, encore à découvrir.